Zinédine Zidane le 15 mars 2010 à Madrid (AFP Dominique Faget)
Selon nos informations, une délégation de quatre joueurs est allée voir Raymond Domenech mercredi, veille du match face au Mexique (0-2), pour lui demander de changer de système tactique et, accessoirement, de joueurs. Les quatre : Franck Ribéry, William Gallas, Patrice Evra et Thierry Henry. La demande : passer du 4-5-1 (quatre défenseurs, cinq milieux, un attaquant) au 4-4-2. Les hommes : par rapport à l’équipe alignée face à l’Uruguay, Gourcuff et Govou laissent leur place à Valbuena et Henry. Et Domenech accepte. Il répète depuis le début du stage de Tignes que les joueurs doivent s’approprier ce qui se passe sur le terrain.
Le lendemain, le sélectionneur est hors de lui : il apprend que la demande des quatre n’est en rien spontanée, puisqu’il y a quelqu’un derrière eux. Son identité : Zinédine Zidane, qui a contacté certains joueurs parmi les quatre précités. Du coup, Domenech s’assoit sur l’accord passé et revient au 4-5-1, Gourcuff laissant sa place à Florent Malouda.
A notre connaissance, c’est la première fois que Zidane s’immisce aussi directement dans la vie de la sélection depuis sa retraite - et son coup de boule - de 2006, à l’issue d’un Mondial où il décidait de tout. A Knysna, la star symbolisera le bombardement permanent du groupe France depuis l’extérieur. En intervenant de la sorte, elle veut sauver un business qui est aussi le sien : Zidane est le représentant des deux agents les plus influents de France, Alain Migliaccio et Jean-Pierre Bernès, ce que Karim Benzema lui a publiquement reproché dans l’Equipe Magazine. Hier, Ribéry a démenti l’ingérence. On persiste : le joueur, qui a Bernès pour agent, est justement parmi ceux que Zidane a contactés directement.
Le lendemain, le sélectionneur est hors de lui : il apprend que la demande des quatre n’est en rien spontanée, puisqu’il y a quelqu’un derrière eux. Son identité : Zinédine Zidane, qui a contacté certains joueurs parmi les quatre précités. Du coup, Domenech s’assoit sur l’accord passé et revient au 4-5-1, Gourcuff laissant sa place à Florent Malouda.
A notre connaissance, c’est la première fois que Zidane s’immisce aussi directement dans la vie de la sélection depuis sa retraite - et son coup de boule - de 2006, à l’issue d’un Mondial où il décidait de tout. A Knysna, la star symbolisera le bombardement permanent du groupe France depuis l’extérieur. En intervenant de la sorte, elle veut sauver un business qui est aussi le sien : Zidane est le représentant des deux agents les plus influents de France, Alain Migliaccio et Jean-Pierre Bernès, ce que Karim Benzema lui a publiquement reproché dans l’Equipe Magazine. Hier, Ribéry a démenti l’ingérence. On persiste : le joueur, qui a Bernès pour agent, est justement parmi ceux que Zidane a contactés directement.